Karl Von Chielfeld *

Nom : Von Chielfeld
Prénom : Karl
Âge : 27 ans
Métier/statut : Etudiant à l'Académie Nationale d'Allemagne, en Histoire, arts, littérature et langues anciennes.
Famille/liens : Fils du Ministre de la Guerre allemand, Franz Von Chielfeld, et de Hilda Von Chielfeld.
Pays : Allemagne


Description physique : Karl Von Chielfeld, âgé de vingt-sept ans, est un jeune homme de haute stature. Il mesure très exactement un mètre quatre-vingt-deux, soit douze centimètres de plus que le Kaiser allemand. Fin et droit, sa fine musculature passe inaperçue au plus grand nombre.
Il a deux visages distincts, et seule sa mère les connaît tous les deux.
En présence de son père, Ministre de la Guerre, et des hauts dignitaires allemands qu’il rencontre régulièrement à des dîners, son visage très fin reste de glace. On le dirait sculpté dans le plus purs des marbres à cause de sa peau très claire. Ses grands yeux d’un noir glacial renforcent cette pâleur, presque cadavérique. Ses cheveux qu’il garde mi-longs en dégradé sont légèrement rejetés en arrière de manière symétrique autour de son visage, dont son nez fin et droit est l’axe de symétrie parfait.
Il est alors raide et droit dans son costume sombre, rehaussé d’une chemise et d’un foulard blancs. Son chapeau haut-de-forme le grandit davantage et il en imposerait presque aux membres du gouvernement s’il n’était pas aussi maigre.
Lorsqu’il est avec ses amis de l’Académie Nationale d’Allemagne, il change du tout au tout. Son visage, si figé, se détend, et un magnifique sourire heureux étire en continu ses fines lèvres. Ses yeux s’éclairent, et passent en un instant du noir glacé à un noir brillant et chaleureux. Il décoiffe allègrement ses cheveux, qui tombent négligemment sur son front.
Il troque alors son foulard blanc contre un foulard bleu ciel, qu’il ne serre pas autour de son cou, et laisse sa veste ouverte, pour adopter un style plus décontracté.
Ses mains sont fines, puisqu’il ne manie pas l’épée, à laquelle il préfère un pinceau ou une plume. Elles sont d’ailleurs souvent tachées d’encre ou de peinture, ce qui énerve son père au plus haut point.
Karl est beau. D'une beauté non pas ravageuse et très voyante, mais d'une beauté discrète, douce, certains diront même légèrement mélancolique. Qui se transforme en beauté de glace lorsqu'il sort de l'Académie.
Il a cette capacité de pouvoir féliciter quelqu'un, le "grandir" ou bien l'écraser et l'humilier d'un simple regard. Cette capacité lui a beaucoup servi dans le passé lorsque des gens plus âgés venaient l'embêter au collège. Karl n'était pas bien grand, mais son regard était déjà terrifiant.

Description mentale : Il ne faut pas se fier à son visage presque angélique, Karl est un jeune homme qui fera tout pour parvenir à ses fins. Rusé, adroit, il utilise avec intelligence ses attributs physiques pour obtenir ce qu’il désire.
Son visage sculpté dans le marbre ne reflète en rien ses émotions lorsqu’il est en public. Le masque est tellement parfait qu’on dirait même qu’il n’a pas d’émotions, que ce n’est qu’une statue de marbre animée. Pourtant, son apparente froideur n’est due qu’à son environnement. Entouré de Ministres et de Secrétaires d’Etat, il se place à leur niveau. Froid, distant, d’une politesse délicieusement glaciale et mesurée, vous direz que vous l’accepter de bon gré dans votre cercle mais il n’en est rien. Ce n’est pas vous qui le tolérez, c’est lui qui vous impose de l’inclure parmi vous, de par sa stature et sa voix enjôleuse et en même temps froide comme la glace.
Il méprise les hommes qu’il rencontre, les Ministres de la même manière que le Führer. Il considère que ces hommes qui pourraient œuvrer pour la paix s’abaissent à manigancer une guerre qui sera dévastatrice. Il déplore le fait que ces hommes qui se disent puissants ne soient pas capables d’apprendre des erreurs de leurs ancêtres. Lui qui est cultivé, lui qui connaît l’Histoire mieux que n’importe qui, il se désole devant la bêtise humaine, et se donne alors le droit de mépriser ces imbéciles du gouvernement.
Il se donne l’air solitaire pour que personne ne fasse attention à lui lors des grandes réceptions, et arrive ainsi à écouter des conversations entre le Kaiser et ses Ministres, conversations classées Secret d’Etat.
Karl est une personne solitaire c’est vrai. Il rencontre beaucoup de succès auprès de la gent féminine, du fait de sa beauté indicible. Mais il prête rarement attention aux femmes allemandes, trop communes à son goût. Il cherche la perle rare, celle qui saura le charmer d’un seul regard, celle qui le captivera enfin.

Avec ses amis, le jeune homme est tout autre. Jovial, détendu, chaleureux, il inspire la confiance. Souriant, il aime à voir ses amis heureux.
Il les traite d’égal à égal, car Finn et Julian sont tout aussi cultivés que lui. Il aime avoir avec eux de longues conversations sur la guerre, l’Histoire, les erreurs des hommes.

Il espère une paix durable entre son peuple et les Alliés, une paix ancrée et décidée non pas sur une défaite mais avant toute guerre. Tout en sachant que ce n’est pas possible, il rêve d’un monde où les Hommes seront en paix.
Après tout, sa devise est : « C’est par ce que les gens ont des rêves que ceux-ci se réalisent ». Alors, il rêve et espère un peu plus chaque jour.



Histoire : Karl Franz Von Chielfeld est né à bord du dirigeable allemand le dix-huit mai deux mil trois cent soixante-seize, à quatre heures trente deux du matin.
Fils du Ministre de la Guerre du V° Reich, il passe une enfance oisive dans les appartements luxueux de son père. Il est éduqué par sa mère, Hilda, une femme douce et attentionnée, ainsi que par deux nourrices qui le traitent comme un petit roi.
Ses jouets sont de bois précieux, ses tapis de jeu sont en laine de lin, ses draps sont de soie, il est un petit prince. Cette attention particulière que lui porte sa mère a deux explications. Hilda Von Chielfeld est de constitution fragile, et elle a déjà eu trois grossesses qui se sont terminées par des fausses couches. De plus, le petit Karl pesait à peine un kilo six cent grammes lorsqu’il est né, et les médecins ne lui donnaient pas plus de quelques heures à vivre. Mais l’amour d’une mère fait des miracles, dit-on. Et c’est cet amour inconditionnel et absolu qui a sauvé le poupon.
À l’âge de sept ans, un précepteur remplace l’une des deux nourrices qui prenaient soin de lui. Karl commence à apprendre à lire, à écrire, et à compter. Il se passionne déjà pour les grands poètes français du passé, tels que Victor Hugo, Charles Baudelaire ou encore Arthur Rimbaud, alors que les mathématiques le laissent indifférent.
Lorsqu’il entre au Collège National d’Allemagne à l’âge de onze ans, c’est la première fois qu’il côtoie d’autres enfants durant les classes. Il se fait rapidement des amis passionnés de littérature comme lui.
C’est alors qu’il découvre la peinture.
Il rêve durant des heures devant Picasso, s’extasie en regardant une toile de Cézanne, détaille avec attention les Delacroix, mais les toiles qu’il préfère sont celles peintes par Claude Monet, auquel il voue une admiration sans bornes.
Un troisième choc déclenchera une troisième passion chez le jeune homme lorsqu’il rencontre l’Histoire. L’Histoire des Nations, des Peuples, l’Histoire des Guerres, des Paix, des Alliances, l’Histoire des Héros, des Traîtres, l’Histoire avec un grand H, celle des Hommes et celle du Monde. Il se passionne pour cette Histoire, qu’il explore pas à pas non seulement en cours mais aussi chez lui, faisant des recherches, lisant des documents anciens, regardant des documentaires…
Autant les matières littéraires le passionnent, autant les disciplines scientifiques le laissent indifférent. Il s’en sort plutôt bien, mieux que la plupart des élèves de sa classe, mais il ne s’intéresse pas plus que ça à ces matières, travaillant juste ce qu’il faut pour rester à quinze ou seize de moyenne.
À vingt et un ans, il entre à l’Académie Nationale d’Allemagne. Son père veut qu’il fasse des mathématiques, de la biologie, de la chimie de laboratoire, de la physique appliquée mais lui choisit de suivre un cursus littéraire : il étudiera la littérature, allemande et étrangère, les arts, l’Histoire pour laquelle il se passionne tant et les langues anciennes, grec ancien et latin.
Il se retrouve avec ses camarades de classe de toujours, Eliott, Julian et Finn, qui ont choisit les mêmes cours que lui. Ces quatre-là sont inséparables. Artistes et poètes, passionnés d’Histoire, ils sont toujours ensemble.
Eliott les quitte malheureusement à l’âge de vingt cinq ans. Son père veut qu’il suive un carrière militaire. Malgré son aversion pour la violence et la guerre, il a l’habitude de bien faire son travail et devient Capitaine, ce qui l’éloigne de ses amis, même s’ils parviennent à se voir de temps en temps.
De son côté, Karl a excellemment expliqué à son père sa passion pour les arts et les lettres, ce qui lui a permis de rester à l’Académie avec ses amis.
Il partage son temps entre les cours, les sorties entre amis et les dîners placés auxquels son père est continuellement convié. Karl et Hilda accompagnent Franz une fois par semaine, pour laisser à leur fils le temps de travailler.




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Votre prénom ? Je ne sais pas ce que vous voulez mais de moi vous n'aurez rien.
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